thomas Gayral
21 octobre 2024
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Varina, Lich Queen / 2-0
Première ronde, j’affronte une orde de zombie provenant de l’optimisation d’un pack préconstruit Esper. Il y a clairement un grosse différence de niveau entre les deux packs.
Mon adversaire pilote bien son jeu, il ne commet pas d’erreur et tente de faire grossir son board, en vain.
Les deux parties virent rapidement à mon avantage, sans gloire ni fierté.
Leovold, Emissary of Trest / 1-1
La deuxième ronde m’offre un beau duel. J’affronte le Président ! Et monsieur s’est probablement inspiré du dernier Relic Fest pour son choix de deck : Leovold.
Sur le papier, le duel Niv-Mizzet vs. Leovold est serré ; tout se joue sur le CA et la gestion. Sur la première partie, j’obtiens d’avantage de cartes actives que mon adversaire.
Je perds très probablement la deuxième partie sur une panique : je décide de cracher deux contres (3 cartes en tout) pour éviter la résolution d’un Demonic Tutor. C’était une très mauvaise idée, puisque la situation me laissera sans suffisamment de resources pour gérer la suite.
La troisième partie est disputée, le timing restant ne suffira pas pour nous départager. Match nul.
Klothys, God of Destiny / 2-0
Avant de lancer la troisième ronde, le général adversaire me fait peur. Et de une, si le Gruul sort vite et que je n’ai pas suffisamment de gestion en early, ça peut tourner rapidement au vinaigre. Et de deux, je n’ai pas beaucoup de cartes pour gérer Klothys dans mon pack.
Malheureusement pour mon adversaire, ses sorties sont assez molles, me laissant le temps de me développer.
Kari Zev, Skyship Raider / 2-1
Quatrième ronde : le grand classique mono-red !
En faisant quelques probabilités, mon pack regorge d’un tas de cartes qui me font gagner des points de vie. Mais ça reste des probabilités.
Je perds le TOSS sur la première, étonnement je ne suis pas en confiance :) Néanmoins, j’arrive à sauver mes fesses du bucher de l’enfer grâce à une Klothys salvatrice.
La deuxième partie n’est pas aussi réjouissante, ça brule !
La troisième est serrée, je prends le risque de passer à 6 PV (m’exposant à double Bolt), pour poser du board sans pouvoir de réponse ensuite. Je serre les fesses. Mon adversaire m’annonce le létal… Qu’il n’a heureusement pas… Eh oui Abrade ne peut pas cibler un joueur. Niv termine le job. Ouf !
Tivit, Seller of Secrets / 0-0
À l’issue de la 4ème ronde, je suis second au classement avec 10 points (60,4%). Je passe en table 1 contre Dorian.
Nous sommes certains d’accéder au Top8. Une partie de moi me dit qu’il faut jouer ; notamment parce que le matchup est difficile face à Tivit. Ce serait l’occasion d’en apprendre plus sur le pack de mon adversaire dans le cas où je l’affronterais à nouveau dans les phases finales. Mais une autre partie de moi, soutenue par Dorian, me dit qu’il faut prendre le temps de se reposer avant les quarts. Nous trouvons le compromis idéal : Draw intentionnel et jouer une partie rapide juste pour voir (et prendre un peu d’info accessoirement). Ces 40 minutes de temps libre m’ont redonné la pêche.
Arcum Dagsson / 2-0
C’est parti pour le quarts de finale. “Arcum Dagsson” ? Quesaco ce deck ? Je ne connaissais pas le concept. Je me reprends à plusieurs fois pour lire la textbox de la carte ; en essayant de pas trop montrer à mon adversaire que je ne sais pas à quelle sauce je vais être mangé. J’en conclue qu’une seule chose : ne jamais – mais jamais – laisser une créature artefact sur le board adversaire.
La première partie est très frustrante pour mon adversaire, à qui je ne laisse quasiment rien passer. Il se retrouve sans ressource ce qui me laisse finir relativement facilement.
La seconde est plus complexe. C’est sans doute la partie la plus mémorable de ce tournoi pour moi. Je pose au T2 un Wrenn & Six qui ne sera jamais géré de la partie. Mon adversaire tente un plan lock ; je ne m’y attendais pas. Enchevêtrement de câbles et Orbe d’hiver me stoppent net. Mais, petit à petit Wren & Six fait son nid, me faisant switcher sur le plan “Pistage”. C’est rude de ne pouvoir dégager qu’un seul terrain par tour. C’est beaucoup moins rude avec un emblème W&S et trois belles pépites (Foudre, Remue-méninges et Collet à sorts) dans mon cimetière. Ca se termine à la foudre. Le planeswalker Gruul me donne la place pour la demi-finale.
Light-Paws, Emperor’s Voice / 2-0
Pour cette demi-finale, un deck Aura Mono-blanc débarque.
Il n’y a aucun mérite sur la première partie gagnée après un mulligan à 5 de mon adversaire.
La seconde est plus compliquée. Je ne connais pas bien les cartes adverses, je suis fatigué et je commet plusieurs erreurs. La première sur la capacité de Shamane Ritemort qui ne pourra pas cibler des auras du cimetière ennemi. La seconde sur un Clairon Assourdissant qui n’infligera pas de blessures à une créature adverse protégée du rouge. Un peu plus tard, la partie se bloque à cause de cette créature avec indestructible et Paria : impossible d’infliger des blessures à mon adversaire. Quelques tour plus tard : Topdeck Demonic Tutor qui me permettra d’aller chercher un Déluge Toxique afin d’en finir et d’accéder à la finale !
Tivit, Seller of Secrets / 1-2
Pour cette finale, Mon adversaire s’est fixé une règle : “toujours garder un contre pour Niv”, afin de s’assurer que je ne regonfle pas mon CA.
La première partie reste disputée, mais progressivement la bataille de gestion est à l’avantage de Tivit. Il l’emporte à l’usure et termine le travail en attaquant dans les airs.
Deuxième partie, je suis fatigué de cette longue journée. Je le sais : le matchup n’est clairement pas à mon avantage, mais j’y crois. J’essais tant bien que mal de toujours garder une réponse à ses plays. La partie dure… Et l’espoir renaît sur une Sagacité de Kaya lancée sur le trigger d’une Emrakul, la Fin promise. La bête est sacrifiée et partira en exil ; laissant un board vide. Un big tefeiri géré en face contre un big Tefeiri pour moi au tour suivant. Je prends l’avantage. La “deux” est pour le dragon.
La troisième s’annonce épique. La partie commence par ma frustration de perdre un Shamane Ritemort trop rapidement, m’empêchant de jouer mes deux T4 (Omnath / Minsc&Boo) au bon timing (au T3). Faute de mana coloré adapté, je ne pourrais même pas jouer ces deux là au T4. Au T5 je passe un Omnath avec fetch en suivant pour enchainer sur un Niv. Mais le Niv passe pas.
Un peu plus tard, je pioche un General Ferrous qui me donne du courage. Je sens que la partie tourne à mon avantage. J’arrive à placer mes spells. Qu’arrive t’il à Dorian ? J’apprendrais plus tard qu’il avait pioché beaucoup de terrains et peu de gestion depuis le début de la game.
Je profite donc de la situation et me lance dans un plan kill. Le général sur la table, je place enfin le duo Minsc & Boo, un premier token 4/4 arrive. Je lance une attaque à 11 blessures, mettant mon adversaire à 9. Je passe le tour avec un board plus que correct : Omnath, le général Ferrous, 2 tokens 4/4, le token Boo 4/4, et accessoirement quelques planeswalkers, restés sur le champ pour observer la bataille. Et là, j’y crois. Mon adversaire à une ou deux cartes en main. Même avec l’arrivée annoncée de tivit en face, je me dis que je peux largement espérer gagner la partie au tour suivant. Mais c’était sans compter l’arrivée d’une Emrakul, la fin promise qui viendra anéantir tous mes espoirs. En contrôlant mon tour, Dorian arrive magistralement à gérer chacune de mes menaces une par une. Son coup de maitre : sacrifier Boo pour me faire piocher 4 cartes et ainsi trouver de nouvelles solutions de gestion. Bravo à lui. Dans un dernier sursaut d’énergie, à mon dernier tour, je cherche un plan kill aux blessures, avec une hélice d’éclair et un sacrifice de Boo, pour espérer piocher une ultime solution. Mais rien ne vient.